Préparation sous le signe des déguisements puisque Bichette essaye des lunettes roses flashy à claire's, Le Gueux tourne un film tout seul et Bichette et Quentin lisent des livres pour les 2 à 3 ans au Virgin Megastore...
...Et après l' anniversiare, nuit difficlie qpour Gros Nico qui prend très mal le flash de l' appareil et pour Le Gueux qui s' est endormie comme une massue ^^
Static-X fait partie de ses groupes un peu partie de rien. Wayne static (chant/guitare) et Ken Jay (batterie) après quelques expériences infructueuses dans plusieurs groupes se rencontrent et décident de former un groupe. Très vite rejoins pas Tony Campos (basse) et Koïchi Fukuda (guitare) la formation écume les clubs et les bars et finis par se faire remarquer par Warner qui les signera et leur permettra de sortir leur premier effort Wisconsin Death Trip quelques mois plus tard, courant 98. Tripp Rex Eisen (guitare et également membre de Murderdolls) remplacera Koïchi lors de la composition du second opus sorti en 2001 : Machine. 2003 voit encore un changement de line-up, Ken Jay quittant le groupe pour être succédé par Nick Oshiro et l’ombre d’un nouvel album se profilant … Shadow Zone. L’indus-métal teinté de néo made in outre-atlantique semble avoir encore de beaux jours devant lui.
Face à ce nouvel (et troisième album en date) opus, deux attitudes peuvent être adoptées. La première consisterait à s’appuyer sur les précédents efforts et de comparer … On conclue alors biens vite que le groupe s’est adouci, a perdu de sa rage d’antan et dérive vers des rivages néoisant ce qui est …. Mal (je ne sais pas encore pourquoi mais bon …). La seconde serait d’oublier un peu le vécu et de se pencher réellement sur le cas de ce SHADOW ZONE, car il est évident que Static-x a évolué, tout en préservant un héritage issu de leurs origines.
Métal … c’est indéniable, tout les titres sont profondément marqués par une hargne et une énergie toujours bel et bien présente et il ne faut pas attendre de longues minutes pour le réaliser : Destroy all se charge d’ouvrir le bal avec autant de subtilité que le suggère le titre. Puissance est le maître mot et l’envie de bousiller le mobilier se fait pressante. Monster ne fait pas non plus dans l’élaboration : l’intro ministryenne et le chant haché à souhait soutenu par un rythme affolant ne ramène pas l’atmosphère à la douceur.
Indus … là encore ce n’est plus à démontrer : boucles, claviers et samples imprègnent chaque composition et apporte au groupe sa marque de fabrique. La construction de certains morceaux renvoie également aux références du genre (l’aspect répétitif ou encore une structure centrée sur un riff de guitare unique de Destroy all ou de Otesgoelectric s’inscrive dans cette « tradition » industrielle).
Mélodique … je situerais ici la réelle évolution. Alors que par le passé, Wayne ne se contentait que de hurler, chuchoter voire grogner, il s’exerce ici a un réel travail vocal : il démontre qu’il est également capable de chanter et le rendu est vraiment saisissant amenant parfois le groupe a un indus plus rock que métal, un peu dans l’esprit de 30 seconds to mars (So et Invincible résume à eux seuls la métamorphose vocale qu’a connu Static-x). C’est cette évolution qui apporte à cet album sa diversité et qui le distingue des deux précédents. Les styles se côtoient au lieu de s’éviter : le groupe se frotte aussi bien à un indus new-wave (dans le style d’Orgy) sur Shadow zone ( morceaux qui à mes yeux est le centre de cet album : il fusionne toute l’identité passée de Static-x à leur évolution … violent, indus, refrain plus qu’efficace … peut-être leur meilleur titre ?) qu’à un métal plus néo sur The only. A chaque album le groupe franchit un pas … ce dernier semble bien plus important que les deux autres et leur ouvre des voies bien plus diverses. Les puristes pourront toujours soutenir qu’il se sont vendu ou encore ramolli. Pour ma part ils sortent des limites d’un style qui serait devenu rapidement étouffant et s’ouvre à un public plus large. Ils abattent les cloisons du genre pour avancer et innover : « Destroy, destroy all » …
Le dvd présent dans la première édition de l’album apporte encore plus à cet album avec tout de même quarante minutes d’interviews et de morceaux lives … indispensable pour les adeptes du groupe … et j’en fait parti. On en redemande …
2 années se sont écoulées et après une gigantesque tournée, Static-X s’est retourné vers le studio pour mettre au monde leur nouvel opus : MACHINE. Une intro bal musette (entendre par là applaudissements et accordéons … sans commentaires) qui prête franchement à sourire en guise d’intro puis le drame … le sourire effacé, les yeux révulsés, tout les muscles contracté … rien ne pouvait apparemment préparer l’auditeur à un tel déluge de fureur, de décibels et de violence … Get to the gone et son rythme épileptique introduira bien mieux le sujet que les 30 premières secondes de l’album. Le groupe a progressé et évolué dans une voie à laquelle on ne s’attendait pas forcément. Le son s’est durci, la rythmique tends beaucoup plus vers le binaire, le chant est gras à souhait, basse et guitares ne peuvent que suivre le courant … en quelques mots, le groupe se rapproche beaucoup plus de formations comme Ministry ou Prong. L’aspect déjanté et acidulé du premier album s’est quelque peu effacé au profit d’un son plus lourd et d’une ambiance plus sombre. Certains regretteront sûrement cette évolution qui délaisse l’univers fou et original de WISCONSIN DEATH TRIP, incarné dans des parties vocales quasi incompréhensible et une liberté prise avec le style qui apportait un réel plus à cet album. Malgré tout, des vestiges de leurs débuts persiste dans plusieurs morceaux : This is not ou Otsego undead ont cette fraîcheur et cette énergie dont le groupes s’est quelque peu détourné.
Static-x apparaît comme plus froid et surtout plus violent, plus difficile d’accès également … L’osmose entre l’organique et le mécanique est bien plus présente sur MACHINE et justifie sans peine le nom de l’album. Chaque rouage a une identité propre mais ils s’assemblent pourtant parfaitement. Black and white réussit à fusionner riffs néo avec construction purement indus, ce qui pourra dérouter les adeptes des deux genres sans pour autant les dégoûter. Cold explore encore une autre voie mais dans un style beaucoup plus sombre et dérangeant … avec plus d’émotion également (véritable touche de contraste au milieu d’une mécanique glaciale et qui en semble quelque peu dénuée). Mais le groupe demeure le plus souvent dans son indus rageur, plus classique, mais toujours efficace. Structural defect, … in a bag ou Burn to burn se rangent dans le tiroir des brûlots bien bourrin qui ne lassent pas et restent toujours bon à prendre pour les réveils difficiles. Cependant les deux dernières pistes de l’album relève d’une toute autre dimension sonore : Machine et Adios alma perdida développent une ambiance digne d’un Ministry période PSALM 69 (… vraiment jouissif pour les connaisseurs) qui captive bien plus l’auditeur averti que les autres compos.
MACHINE n’est pas meilleur ou moins bon que le premier album, il est différent, plus froid et violent, moins original et jumpant. Certains seront déçus par cette évolution … pour ma part le groupe s’ouvre à d’autres horizons et démontre un talent et une créativité qui apporte une bouffée d’air au genre tout en restant proche de leurs prédécesseurs. Static-x ne devrait pas marquer les esprits seulement par l’édifice capillaire de leur composante vocale, c’est maintenant évident …
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Tp de Biochimie cette fois ou il fallait faire une gamme une gamme de couleur rose bonbon à passer au spectro
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